解放军文职招聘考试 Santé
Santé
Depuis le Plan JUPPE de 1996, qui a mis les hôpitaux sous tutelle des ARS (Agences régionales de santé), le Parlement vote chaque année l’ONDAM (Objectif national de dépenses d’assurance-maladie), mais, chaque année cet objectif est largement dépassé. Avec une progression de 50% sur les dix dernières années, la dépense courante de santé représentait en 2007 + de 11% du PIB, soit 3300 Euros par habitant. C’était un nouveau record. Le schéma est le suivant :
DCS= 206 Mds E
CMT=consommation médicale totale Dépenses de gestion de l’adm.san.
167 Mds€ 39 Mds €
CSBM=consommation de soins MP=Médecine et biens médicaux= 164 Mds€ préventive= 3 Mds €
-soins hospitaliers 73Mds en hausse de 4% sur 2006
-soins ambulatoires 45 5%
-médicaments 33 4%
-appareils thérapeutiques 9 8%
-transport 3 5%
On remarquera que :
• la dépense médicale est couverte à 77% par la SS, 13% par les mutuelles, 9% par les ménages et 1% par l’Etat (CMU).
• l’effectif de médecins a triplé en 30 ans, passant de 70.000 en 1975 à 208.000 aujourd’hui (densité médicale de 340 pour 100.000 habitants). 60% des médecins sont des libéraux, et les spécialistes sont majoritaires (105.000). A cause du départ en retraite massif des médecins baby-boomers, (l’âge moyen des médecins est déjà proche de 50 ans), mal géré par le « numerus clausus », l’effectif va diminuer brutalement dans les prochaines années pour tomber à
185.000 vers 2020. A cette date l’effectif, aujourd’hui masculin à 60%, sera majoritairement féminin.
• Le revenu médical réel annuel, (85K€ en 2006), toujours en forte progression, est en moyenne de 65K€ pour les généralistes et de 105K€ pour les spécialistes. Il varie de 60 K€ pour un psychiatre à 200 K€ pour un radiologue. Il est encore bien supérieur pour les médecins-biologistes.
• Le revenu moyen des dentistes est de 82 K€/an.
• Le nb d’infirmiers (480.000) a également triplé en 30 ans. Leur revenu (40K€ en moyenne) progresse également ;
• le nb de lits en hospitalisation complète (440.000 pour 2800 établissements) diminue régulièrement (2/3 public) au profit de l’hospitalisation partielle. Le taux de mortalité actuel en France est de 8%0 pour les femmes et 9%0 pour les hommes. La 1ère cause de décès est le cancer (30%), devant les accidents cardiovasculaire (28%). Derrière ces 2 causes on tombe à des taux < 7%, comme les maladies de l’appareil respiratoire ou de l’appareil digestif. La mortalité des accidents de la circulation, qui tuaient, il y a 20 ans, plus de 10.000 personnes par an, a diminué de
50%, grâce à la baisse conjuguée de l’alcool et de la vitesse, et alors même que le trafic routier était x 2. Mais ils occasionnent encore près de 100.000 blessés par an dont 20.000 graves.
De même, les décès par accident du travail continuent de décroitre, à 1.400 dont le tiers est d’ailleurs dû au trajet. Le secteur le + exposé reste le BTP (90 accidents pour 1000 salariés), le plus sûr la banque-assurance (8).
Il y a toujours en France des disparités sensibles en termes de mortalité :
- d’une part la France du N-E où le taux de mortalité est >10%, alors qu’il est <8 dans le Centre-Ouest ;
- d’autre part la mortalité par alcoolisme est 10x + élevée chez les ouvriers que chez les cadres. Moralité…
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