解放军文职招聘考试A Paris
A Paris, j'étais las de cette comédie perpétuelle, à laquelle oblige ce que vous appelez la civilisation du XIXe siècle. J'avais soif de bonhomie et de simplicité. J'achète une terre dans les montagnes près du Rh?ne, rien d'aussi beau sous le ciel.
Le vicaire du village et les hobereaux du voisinage me font la cour pendant six mois; je leur donne à d?ner; j'ai quitté Paris, leur dis-je, pour de ma vie ne parler ni n'entendre parler politique. Comme vous le voyez, je ne suis abonné à aucun journal. Moins le facteur de la poste m'apporte de lettres, plus je suis content.
Ce n'était pas le compte du vicaire; bient?t je suis en butte à mille demandes indiscrètes, tracasseries, etc. Je voulais donner deux ou trois cents francs par an aux pauvres, on me les demande pour des associations pieuses: celle de Saint-Joseph, celle de la Vierge, etc. je refuse: alors on me fait cent insultes. J'ai la bêtise d'en être piqué. Je ne puis plus sortir le matin pour aller jouir de la beauté de nos montagnes, sans trouver quelque ennui qui me tire de mes rêveries, et me rappelle désagréablement les hommes et leur méchanceté. Aux processions des Rogations, par exemple, dont le chant me pla?t (c'est probablement une mélodie grecque), on ne bénit plus mes champs, parce que, dit le vicaire, ils appartiennent à un impie. La vache d'une vieille paysanne dévote meurt, elle dit que c'est à cause du voisinage d'un étang qui appartient à moi impie, philosophe venant de Paris, et huit jours après je trouve tous mes poissons le ventre en l'air empoisonnés avec de la chaux. La tracasserie m'environne sous toutes les formes. Le juge de paix, honnête homme, mais qui craint pour sa place, me donne toujours tort. La paix des champs est pour moi un enfer. Une fois que l'on m'a vu abandonné par le vicaire, chef de la congrégation du village, et non soutenu par le capitaine en retraite, chef des libéraux, tous me sont tombés dessus, jusqu'au ma?on que je faisais vivre depuis un an, jusqu'au charron qui voulait me friponner impunément en raccommodant mes charrues. Afin d'avoir un appui et de gagner pourtant quelques-uns de mes procès, je me fais libéral; mais, comme tu dis, ces diables d'élections arrivent, on me demande ma voix...
- Pour un inconnu?
- Pas du tout, pour un homme que je ne connais que trop.Je refuse, imprudence affreuse! dès ce moment, me voilà aussi les libéraux sur les bras, ma position devient intolérable. Je crois que s'il f?t venu dans la tête au vicaire de m'accuser d'avoir assassiné ma servante, il y aurait eu vingt témoins des deux partis, qui auraient juré avoir vu commettre le crime.
- Tu veux vivre à la campagne sans servir les passions detes voisins, sans même écouter leurs bavardages. Quelle faute!...
- Enfin elle est réparée. Monfleury est en vente, je perdscinquante mille francs, s'il le faut, mais je suis tout joyeux, je quitte cet enfer d'hypocrisie et de tracasseries. Je vais chercher la solitude et la paix champêtre au seul lieu où elles existent en France, dans un quatrième étage donnant sur les Champs-Elysées. Et encore j'en suis à délibérer, si je ne commencerai pas ma carrière politique, dans le quartier du Roule, par rendre le pain bénit à la paroisse.
- Tout cela ne te f?t pas arrivé sous Bonaparte, dit Falcozavec des yeux brillants de courroux et de regret. - A la bonne heure, mais pourquoi n'a-t-il pas su se tenir en place, ton Bonaparte? tout ce dont je souffre aujourd'hui, c'est lui qui l'a fait.
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