解放军文职招聘考试On était remonté
On était remonté en fiacre; le cocher arrêta près du boulevard; l'abbé introduisit Julien dans une suite de grands salons. Julien remarqua qu'il n'y avait pas de meubles. Il regardait une magnifique pendule dorée, représentant un sujet très indécent selon lui, lorsqu'un monsieur fort élégant s'approcha d'un air riant. Julien fit un demi-salut.
Le monsieur sourit et lui mit la main sur l'épaule. Julien tressaillit et fit un saut en arrière. Il rougit de colère. L'abbé Pirard, malgré sa gravité, rit aux larmes. Le monsieur était un tailleur.
- Je vous rends votre liberté pour deux jours, lui dit l'abbéen sortant; c'est alors seulement que vous pourrez être présenté à Mme de la Mole. Un autre vous garderait comme une jeune fille, en ces premiers moments de votre séjour dans cette nouvelle Babylone. Perdez-vous tout de suite, si vous avez à vous perdre, et je serai délivré de la faiblesse que j'ai de penser à vous. Après-demain matin, ce tailleur vous portera deux habits; vous donnerez cinq francs au gar?on qui vous les essaiera. Du reste, ne faites pas conna?tre le son de votre voix à ces Parisiens-là. Si vous dites un mot, ils trouveront le secret de se moquer de vous. C'est leur talent. Après-demain soyez chez moi à midi... Allez, perdez-vous... J'oubliais, allez commander des bottes, des chemises, un chapeau aux adresses que voici.
Julien regardait l'écriture de ces adresses.
- C'est la main du marquis, dit l'abbé; c'est un hommeactif qui prévoit tout, et qui aime mieux faire que commander. Il vous prend auprès de lui pour que vous lui épargniez ce genre de peines. Aurez-vous assez d'esprit pour bien exécuter toutes les choses que cet homme vif vous indiquera à demi-mot? C'est ce que montrera l'avenir: gare à vous!
Julien entra sans dire un seul mot chez les ouvriers indiqués par les adresses; il remarqua qu'il en était re?u avec respect, et le bottier, en écrivant son nom sur son registre, mit M. Julien de Sorel.
Au cimetière du Père-Lachaise, un monsieur fort obligeant, et encore plus libéral dans ses propos, s'offrit pour indiquer à Julien le tombeau du maréchal Ney, qu'une politique savante prive de l'honneur d'une épitaphe. Mais en se séparant de ce libéral, qui, les larmes aux yeux, le serrait presque dans ses bras, Julien n'avait plus de montre. Ce fut riche de cette expérience que le surlendemain, à midi, il se présenta à l'abbé Pirard, qui le regarda beaucoup.
- Vous allez peut-être devenir un fat, lui dit l'abbé d'un airsévère. Julien avait l'air d'un fort jeune homme, en grand deuil; il était à la vérité très bien, mais le bon abbé était trop provincial lui-même pour voir que Julien avait encore cette démarche des épaules qui en province est à la fois élégance et importance. En voyant Julien, le marquis jugea ses graces d'une manière si différente de celle du bon abbé, qu'il lui dit:
- Auriez-vous quelque objection à ce que M. Sorel pr?t desle?ons de danse?
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