解放军文职招聘考试M. de La Mole
M. de La Mole, impatienté contre son libraire, qui lui envoyait tous les faux Mémoires, chargea Julien d'acheter toutes les nouveautés un peu piquantes. Mais, pour que le venin ne se répand?t pas dans la maison, le secrétaire avait l'ordre de déposer ces livres dans une petite bibliothèque placée dans la chambre même du marquis. Il eut bient?t la certitude que, pour peu que ces livres nouveaux fussent hostiles aux intérêts du tr?ne et de l'autel, ils ne tardaient pas à dispara?tre. Certes, ce n'était pas Norbert qui lisait. Julien, s'exagérant cette expérience, croyait à Mlle de La Mole la duplicité de Machiavel. Cette scélératesse prétendue était un charme à ses yeux, presque l'unique charme moral qu'elle e?t. L'ennui de l'hypocrisie et des propos de vertu le jetait dans cet excès.
Il excitait son imagination plus qu'il n'était entra?né par son amour.
C'était après s'être perdu en rêveries sur l'élégance de la taille de Mlle de La Mole, sur l'excellent go?t de sa toilette, sur la blancheur de sa main, sur la beauté de son bras, sur la disinvoltura de tous ses mouvements, qu'il se trouvait amoureux. Alors, pour achever le charme, il la croyait une Catherine de Médicis. Rien n'était trop profond ou trop scélérat pour le caractère qu'il lui prêtait. C'était l'idéal des Maslon, des Frilair et des Castanède par lui admirés dans sa jeunesse. C'était en un mot pour lui l'idéal de Paris.
Y eut-il jamais rien de plus plaisant que de croire de la profondeur ou de la scélératesse au caractère parisien? Il est possible que ce trio se moque de moi, pensait Julien. On conna?t bien peu son caractère, si l'on ne voit pas déjà l'expression sombre et froide que prirent ses regards en répondant à ceux de Mathilde. Une ironie amère repoussa les assurances d'amitié que Mlle de La Mole étonnée osa hasarder deux ou trois fois.
Piqué par cette bizarrerie soudaine, le coeur de cette jeune fille naturellement froid, ennuyé, sensible à l'esprit, devint aussi passionnéqu' il était dans sa nature de l'être. Mais il y avait aussi beaucoup d'orgueil dans le caractère de Mathilde, et la naissance d'un sentiment qui faisait dépendre d'un autre tout son bonheur fut accompagnée d'une sombre tristesse.
Julien avait déjà assez profité depuis son arrivée à Paris pour distinguer que ce n'était pas là la tristesse sèche de l'ennui. Au lieu d'être avide, comme autrefois, de soirées, de spectacles et de distractions de tous genres, elle les fuyait.
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