电话:0731-83595998
导航

解放军文职招聘考试Anne demeura debout

来源: 2017-10-03 14:41

 Anne demeura debout, l'inscription au-dessus de sa tête, tout le reste de l'après-midi. Elle ne pleura pas, elle ne baissa pas la tête. Le feu que la colère avait allumé en elle la soutint dans son humiliation. Les yeux débordant de ressentiment, les joues rouges du feu de la passion, elle affronta aussi bien le regard sympathique de Diana que les hochements de tête indignés de Charlie Sloane et les sourires malicieux de Josie Pye. Quant à Gilbert Blythe, elle n'eut pas un regard pour lui ! Elle ne jetterait jamais plus les yeux sur lui ! Elle ne lui adresserait plus jamais la parole !

Puis ce fut la fin de la classe, et Anne quitta la salle, sa tête rousse bien droite. Gilbert Blythe tenta de l'intercepter sur le porche.

— Je suis vraiment désolé de m'être moqué de vos cheveux, Anne, murmura-t-il, repentant. Vraiment. Ne m'en veuillez plus, allons !

Anne passa, dédaigneuse, sans un regard, sans même laisser para?tre qu'elle e?t entendu.

— Oh, Anne, comment peux-tu ? fit Diana, essoufflée, d'une voix où l'admiration le disputait aux reproches, tandis qu'elles descendaient la route.

Diana savait bien qu'elle n'aurait jamais pu résister aux supplications de Gilbert.

— Je ne pardonnerai jamais à Gilbert Blythe, dit Anne, d'un ton ferme. Et M. Phillips, lui aussi, a orthographié mon nom sans e. Je ferai désormais preuve d'une dureté implacable, Diana.

Diana n'avait aucune idée de ce qu'Anne entendait par là, mais elle comprit que ce devait être quelque chose d'horrible.

— Tu ne dois pas t'en faire si Gilbert se moque de tes cheveux, dit-elle en guise de consolation. écoute, il se moque de toutes les filles. Il rit de mes cheveux parce qu'ils sont noirs. Il m'a surnommée "le corbeau" bien des fois, et, d'ailleurs, je ne l'ai jamais entendu présenter d'excuses à qui que ce soit.

— Il y a tout un monde entre le fait d'être surnommée "le corbeau" et celui de se faire traiter de "poil de carotte", répliqua Anne, très digne. Gilbert Blythe m'a atrocement offensée, Diana.

Toute cette histoire aurait pu conna?tre une fin pas trop malencontreuse, si rien d'autre n'était advenu. Mais quand les catastrophes, parfois, commencent à déferler, elles n'arrêtent pas de sit?t.

Les écoliers d'Avonlea passaient souvent l'heure du midi à cueillir de la gomme de résine dans le petit bois d'épinettes de M. Bell sur la colline, de l'autre c?té de son grand pré. De là, ils pouvaient surveiller la maison d'Eben Wright, où logeait le ma?tre d'école. Lorsqu'ils voyaient M. Phillips en sortir, ils se hataient de regagner l'école, mais la distance à parcourir étant environ trois fois plus longue que le chemin de M. Wright, ils ne réussissaient à arriver, fourbus et hors d'haleine, que trois minutes trop tard.

Le lendemain de l'incident, M. Phillips, obsédé par un de ces besoins de réformes qui lui venaient par crises, déclara, avant de repartir manger chez lui, qu'il s'attendait à trouver tous les écoliers à leur place à son retour. Tout retardataire serait puni.

Tous les gar?ons, et quelques-unes des filles, se rendirent comme d'habitude dans le bois d'épinettes de M. Bell, bien décidés à n'y rester que le temps nécessaire à ? enfourner une chiquée ?. Mais les bois d'épinettes sont séduisants, et les noix de gomme jaune attirantes; les enfants en firent amplement provision, puis ils s'attardèrent, enfin ils se perdirent, et, comme toujours, la première chose qui les rappela à l'ordre fut la voix de Jimmy Glover, hurlant, du fa?te d'une épinette plus vieille que Mathusalem :

— Le ma?tre arrive !

Les filles, qui étaient en bas, partirent les premières et réussirent à atteindre l'école à temps, mais à peine ! Les gar?ons, eux, qui durent dégringoler des arbres avec force contorsions, furent en retard; et Anne, qui n'avait pas ramassé de résine mais qui s'était promenée, tout heureuse, à l'extrémité du petit bois, plongée jusqu'à la taille dans les fougères arborescentes et fredonnant une chanson pour elle seule, un diadème de lis blancs dans les cheveux telle une sorte de divinité sauvage, Anne fut la plus en retard de tous. Anne, il est vrai, avait l’agilité d'une gazelle; elle courut donc, réussissant malicieusement à rattraper les gar?ons juste sur le pas de la porte et à se glisser dans la classe avec eux, au moment précis où M. Phillips accrochait son chapeau au portemanteau.

Le zèle réformateur qui avait saisi M. Phillips était passé ; il ne voulait pas accabler de punitions une douzaine d'élèves, mais il était cependant nécessaire qu'il f?t un exemple, afin de tenir parole, et il chercha donc un bouc émissaire. Il le trouva en la personne d'Anne, qui venait de se laisser tomber sur son siège, hors d'haleine. La couronne de lis blancs, qu'elle avait négligé d'enlever, lui tombait de guingois sur une oreille et lui donnait l'air particulièrement désinvolte et désordonné.

— Anne Shirley, puisque vous semblez apprécier grandement la compagnie des gar?ons, nous allons vous contenter cet après-midi, dit-il, sarcastique. Enlevez ces fleurs de vos cheveux, et asseyez-vous à c?té de Gilbert Blythe.

Les autres gar?ons ricanèrent tout bas. Diana, que la compassion avait fait palir, enleva la couronne des cheveux d'Anne et lui étreignit la main. Anne regarda le ma?tre, fixement, comme si elle s'était muée en statue de pierre.

— Avez-vous entendu ce que j'ai dit, Anne ? insista, d'un ton sévère, M. Phillips.

— Oui, monsieur, répondit Anne, lentement. Mais je ne pense pas que vous soyez tout à fait sérieux.

— Je peux vous assurer que je le suis.

Il avait de nouveau cette nuance sarcastique dans la voix, que tous les enfants détestaient, et Anne particulièrement, et qui avait le don de vous piquer au vif.

— Obéissez, et tout de suite !

Pendant un court instant, on put croire qu'Anne allait désobéir. Et puis, comprenant qu'il n'y avait rien à faire, elle se leva, fièrement, traversa l'allée, s'assit à c?té de Gilbert Blythe et s'abrita le visage dans les bras, sur le pupitre. Ruby Gillis, qui avait eu le temps d'apercevoir son visage avant qu'elle ne le cachat, confia aux autres, au retour de l'école, qu'elle n'avait ? jamais vu quelque chose comme ?a... c'était tout blanc, et parsemé d'horribles petites taches rousses. ?

编辑推荐:

下载Word文档

温馨提示:因考试政策、内容不断变化与调整,长理培训网站提供的以上信息仅供参考,如有异议,请考生以权威部门公布的内容为准! (责任编辑:长理培训)

网络课程 新人注册送三重礼

已有 22658 名学员学习以下课程通过考试

网友评论(共0条评论)

请自觉遵守互联网相关政策法规,评论内容只代表网友观点!

最新评论

点击加载更多评论>>

精品课程

更多
10781人学习

免费试听更多

相关推荐
图书更多+
  • 电网书籍
  • 财会书籍
  • 其它工学书籍
拼团课程更多+
  • 电气拼团课程
  • 财会拼团课程
  • 其它工学拼团
热门排行

长理培训客户端 资讯,试题,视频一手掌握

去 App Store 免费下载 iOS 客户端