解放军文职招聘考试Marilla suivit
Marilla suivit le conseil de Mme Rachel et ne toucha pas un mot à Anne quant à un éventuel retour à l'école. Anne apprit ses le?ons à la maison, fit ses travaux et joua avec Diana dans la fra?cheur violette des crépuscules d'automne ; mais quand elle rencontrait Gilbert Blythe sur la route, ou le croisait à l'école du dimanche, elle passait sans le voir, affichant un mépris glacial que n'atténuaient en rien les intentions manifestement pacificatrices de Gilbert. Même les efforts de Diana, qui servait de négociatrice, n'aboutirent à rien. Anne avait, de toute évidence, décidé de détester Gilbert Blythe jusqu'à la fin de ses jours.
Mais autant elle pouvait détester Gilbert, autant elle aimait Diana, de tout l'amour que pouvait contenir son petit c?ur passionné. Un soir, Marilla, qui revenait du verger avec un panier de pommes, trouva Anne assise toute seule, dans le crépuscule, près de la fenêtre de l'est, pleurant à chaudes larmes.
— Mais qu'est-ce qui se passe encore, Anne ? demanda-t-elle.
— C'est Diana, fit Anne en sanglotant de plus belle. J'aime tellement Diana, Marilla. Je ne peux pas vivre sans elle. Mais je sais très bien que, lorsque nous serons grandes, Diana va se marier, elle va partir, elle va m'abandonner. Et alors, oh, que ferai-je ? Je déteste son mari, je le déteste de tout mon c?ur. J'ai déjà tout imaginé, le mariage et tout le reste : Diana dans des vêtements blancs comme neige, avec un voile, aussi belle et aussi majestueuse qu’une vraie reine ; et moi, la demoiselle d'honneur, vêtue aussi d'une jolie robe avec des manches bouffantes, mais le c?ur brisé malgré mon visage souriant. Et puis, je me vois faisant mes adieux à Dianaaaa...
Anne ne put continuer son récit, tant ses sanglots devenaient douloureux.
Marilla se tourna, vite, pour cacher les convulsions nerveuses qui agitaient ses traits, mais cela ne servit à rien; elle s'effondra sur la chaise la plus proche et éclata d'un fou rire, si joyeux, si inhabituel, que Matthew, qui traversait la cour, s'arrêta, ébahi. Avait-il jamais entendu Marilla rire de si bon c?ur ?
— Eh bien, Anne Shirley, dit Marilla lorsqu'elle eut retrouvé l'usage de la parole. Si vous tenez tant à vous inventer des ennuis, inventez-vous-en donc, au moins, de plus actuels ! Il n'y a pas à dire, ce n'est pas l'imagination qui vous manque !
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