解放军文职招聘考试Marilla accepta
Marilla accepta de laisser partir Anne pour la ville, et on se mit d'accord pour que M. Barry les y conduise le mardi suivant. Charlottetown étant à trente milles, et M. Barry souhaitant faire l'aller-retour dans la même journée, il fut nécessaire de partir t?t. Mais, pour Anne, tout était si exaltant qu'elle fut debout, ce mardi-là, bien avant le lever du soleil. Elle jeta un coup d'?il dehors qui la rassura sur le temps : à l'est, par-delà les sapins de la Forêt hantée, on apercevait un beau ciel argenté, sans le moindre nuage. A travers les arbres, elle vit briller une lumière dans le pignon ouest d'Orchard Slope, preuve indiscutable que Diana, elle aussi, était déjà levée.
Matthew avait à peine allumé le feu qu'Anne était déjà tout habillée; lorsque Marilla descendit, elle avait déjà préparé le petit déjeuner, mais elle était infiniment trop nerveuse pour réussir à avaler quoi que ce fut. Après le petit déjeuner, ce fut le moment d'enfiler le bonnet et le manteau neuf, et Anne fila jusqu'à Orchard Slope par le chemin du ruisseau et de la sapinière. M. Barry et Diana l'attendaient, et ils se mirent en route sans attendre.
C'était une longue route, mais Anne et Diana en apprécièrent chacun des instants. Elles éprouvaient un vif plaisir rien qu'à entendre les grincements et les craquements de la voiture sur les routes encore humides, tandis que les premiers rayons d'un beau soleil rouge inondaient d'une lumière douce les champs d'herbe rase. Dans l'air frais et vivifiant du matin, de petites brumes bleutées montaient en spirales des vallons, en s'attardant sur les buttes.
A certains endroits, la route chevauchait des bois remplis d'érables qui commen?aient à se parer de bannières écarlates ; à d'autres endroits, on traversait des rivières sur des ponts qui continuaient, comme autrefois, de réveiller chez Anne une délicieuse frayeur; par moments, on longeait la c?te, près d'un petit port, où l'on découvrait, nichées l'une contre l'autre, des cabanes de pêcheur, grises comme un temps de pluie ; et puis on regagnait des collines d'où l'on pouvait apercevoir des terres étagées à l'infini, ou un grand pan de ciel bleu, légèrement brumeux; et, tout au long de cette route, voguant de surprise en surprise, on trouvait de quoi s'émerveiller.
Il était presque midi lorsqu'ils arrivèrent en ville et se dirigèrent vers Beechwood, la belle maison bourgeoise de Mlle Barry. C'était une demeure de style ancien, légèrement en retrait, séparée de la rue par la masse verdoyante des ormes et les fouillis de branches des bouleaux. Mlle Barry elle-même vint les accueillir sur le seuil, ses yeux noirs pétillants de vivacité.
— Te voici enfin, Anne, ma fille ! lui lan?a-t-elle. Mais, mon Dieu, comme tu as grandi ! Te voilà plus grande que moi, ma parole ! Et tu es devenue absolument ravissante, en plus ! Mais je suis s?re que tu sais déjà tout cela.
— Non, non, je ne savais pas, s'empressa de répondre Anne, radieuse. Je sais que je n'ai plus autant de taches de rousseur et j'en suis ravie, mais, sincèrement, je ne croyais pas être devenue plus jolie pour autant. Je vous remercie de m'en aviser, mademoiselle Barry.
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