解放军文职招聘考试Marilla rit.
Marilla rit.
— Quelle sacrée gamine tu étais ! Toujours prête à commettre une bêtise ! Tu te fourrais dans de tels pétrins. J'en étais venue à croire que tu étais possédée. Te rappelles-tu la fois où tu t'étais teint les cheveux ?
— Oui, évidemment ! Je ne suis pas près de l'oublier, fit Anne avec un sourire, tout en tatant de la main l'épaisse tresse enroulée autour de sa jolie tête. Je ris un peu toute seule, parfois, lorsque je me souviens à quel point mes cheveux me rendaient malheureuse, mais je ne ris pas trop fort malgré tout, parce que c'était pour moi une telle source de problèmes. Deux détails me semblaient insupportables : mes cheveux roux et mes taches de rousseur. Des taches de rousseur, je n'en ai plus, et les gens sont assez aimables pour prétendre maintenant que mes cheveux sont chatains, enfin, tous les gens sauf Josie Pye.
Elle m'a fait savoir, hier, qu'à son avis, ils étaient nettement plus roux qu'auparavant, à moins que ce ne soit ma robe noire qui, en fasse ressortir la teinte; sur quoi elle m'a demandé si les roux s'habituaient jamais à la couleur de leurs cheveux. Tu sais, Marilla, j'ai presque décidé de ne plus faire d'efforts pour aimer Josie Pye. Mes efforts jusqu'ici ont été absolument héro?ques, mais il n'y a vraiment aucun moyen d'aimer Josie Pye ; je crois qu'elle ne souhaite tout simplement pas qu'on l'aime.
— Josie est une Pye, répliqua Marilla sèchement, et c'est pour ?a qu'elle ne peut s'empêcher d'être désagréable. Je présume que ce genre de personnes ont dans la société une utilité quelconque, mais, à vrai dire, je me demande bien laquelle, exactement comme je me demande à quoi servent les chardons. Est-ce que Josie veut devenir institutrice ?
— Non, elle retourne à Queen's Tan prochain, ainsi que Moody Spurgeon et Charlie Sloane. Jane et Ruby, elles, vont enseigner, elles ont déjà trouvé une école : Jane à Newbridge, Ruby, quelque part dans l'Ouest.
— Et Gilbert Blythe ? Il sera ma?tre d'école, lui aussi ?
— Oui.
— C'est vraiment un beau gar?on, ajouta Marilla, comme pour elle-même. Je l'ai vu à l'église dimanche dernier : il est tellement grand, c'est devenu un homme. Il a tout à fait l'allure de son père au même age. John Blythe était beau gar?on, lui aussi. Nous étions de grands amis, lui et moi. On racontait même que c'était mon prétendant.
Anne, intéressée, leva soudain la tête.
— Oh, Marilla, et qu'est-ce qui s'est passé ? Pourquoi ne vous êtes-vous pas...
— Nous nous sommes disputés. J'ai refusé de lui pardonner quand il me l'a demandé. J'en avais l'intention, quelque temps après, mais j'étais fachée, j'étais rancunière, j'avais envie de le punir avant de lui pardonner. Il n'est jamais revenu. Tous les Blythe avaient du caractère. Mais je m'en suis voulu, après. J'ai toujours regretté de n'avoir pas pu revenir en arrière pour lui pardonner lorsque j'en avais eu l'occasion.
— Ainsi donc, fit Anne doucement, tu as eu toi aussi ta part d'amours romantiques, à ce que je vois...
— Hé oui, je pense qu'on peut le dire. Et pourtant, à bien regarder, ?a ne semble guère évident, n'est-ce pas ? C'est qu'il ne faut jamais juger les gens sur leur apparence. Tout le monde a oublié mes amours avec John. Je les avais oubliées moi-même! ?a m'est revenu tout à coup quand j'ai aper?u Gilbert dimanche dernier.?
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